Tout ce qu’il faut savoir sur la 13e édition du festival photo de L’Homme et la Mer

Le festival de L’Homme et la Mer revient pour la 13e fois dans les rues du Guilvinec et de Léchiagat (Finistère). À partir de juin 2023, plus de 350 clichés seront exposés en plein air. Et cette année, le festival innove en faisant la part belle à un pays : le Chili.

360 photographies, en plein air

Pour sa 13^e édition, ce ne sont pas moins de 360 photographies, en grand format, que le festival L’Homme et la Mer exposera en plein air à Léchiagat et au Guilvinec (Finistère). « Ces œuvres sont celles de 14 photographes que nous avons sélectionnés », explique Michel Guirriec, président du festival. Ce dernier avait reçu pas moins de 85 candidatures.

Les clichés illustrent tous, d’une manière ou d’une autre, le lien entre L’Homme et la Mer. C’est la condition sine qua non pour être sélectionné. L’exposition débutera le 1^er juin pour se terminer le 30 septembre.

Un pays invité : le Chili

« Cette année, on prend le parti pris d’inviter un pays : le Chili. Nous avons noué des contacts et un partenariat avec le festival international de Valparaiso. Et pour les séries de ces cinq photographes, nous leur avons laissé carte blanche », explique Michel Guirriec. Le président du festival détaille : « C’est une écriture photographique différente. Sans doute moins dans le photo-reportage que nous avons l’habitude de faire, et plus dans l’artistique, le poétique. »

Un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France

Cette année, L’Homme et la Mer rejoint la Traversée photographique en Bretagne, qui s’intègre dans le projet commande photographique Radioscopie de la France, piloté par la Bibliothèque nationale de France (BnF). Dans ce cadre, quatre photographes ont été retenus pour exposer au Guilvinec. On y découvre ainsi des femmes marins-pêcheurs sous l’objectif de Julie Bourges, un travail sur la nouvelle génération, précaire, des marins-pêcheurs dans l’œil d’Olivier Jobard, un voyage sur les plages touristiques de l’Atlantique, photographié par Romain Laurendeau, et, enfin, un état des lieux du monde maritime par Lorraine Turci.

Une série sur la saga des Bara

Irène Jonas, photographe et sociologue, qui partage sa vie entre Paris et Léchiagat, fait partie des artistes sélectionnés. Elle exposera des photos tirées de son ouvrage pour l’Armement bigouden, qui illustre la saga des Bara, les chalutiers emblématiques de cette entreprise du Guilvinec.

Les autres noms du festival

Outre les photographes chiliens et issus du partenariat avec la BnF, L’Homme et la Mer exposera aussi le travail de Mathias Depardon sur les problématiques de l’eau au bord du Tigre et de l’Euphrate. Comme souvent, on retrouvera également une série de photos sur le surf, mais, cette fois-ci, à Gaza, grâce aux clichés de l’Irlandais Andrew McConnell. On pourra également découvrir, aux abords de l’office de tourisme, les prises de vues originales et superposées de Tanguy Louvigny, qui illustrent le phénomène de marnage, entre marée montante et descendante. Enfin, le photographe Frédéric Mery proposera une série sur les femmes plongeuses et pêcheuses d’ormeaux, au Japon.

Au Guilvinec et à Léchiagat, du 1^er juin au 30 septembre 2023.

Ouest France – 21 avril 2023